“Je ne suis pas blessé, mais c’était super dangereux. J’étais surpris par la violence du phénomène.”
12.05.2016
Fin de nuit agitée pour Jean-Pierre Dick dont le bateau a été brutalement couché dans une et virulente rafale de vent
En fin de nuit, Jean-Pierre Dick a subi une « claque » de vent au passage d’un front d’une violence et d’une rapidité extrême, qui a brutalement couché son bateau alors qu’il manœuvrait au pied de mât. Plus de peur que de mal, fort heureusement. Le skipper de StMichel-Virbac déplore la perte de son radar, une belle frayeur à la clé !
Jean-Pierre Dick : « Cette nuit, je naviguais en bâbord amure, j’allais chercher le front. Tout d’un coup alors que j’étais au pied de mât en train de terminer la prise d’un deuxième ris, une bouffe de vent énorme est rentrée sur l’amure opposée. En l’espace d’une seconde ce coup de vent a couché le bateau, c’était d’une violence rare.
Je me suis accroché aux drisses du pied de mât. Heureusement je venais de réduire la toile ! Une minute plus tard, le vent a molli à 20 nœuds et j ‘ai pu rétablir la situation. Le vent avait basculé de 100 degrés.
Je ne suis pas blessé, mais c’était super dangereux. J’étais surpris par la violence du phénomène.
Dans ce passage de front, le radar et la caméra avant ont été arrachés. A l’intérieur, les sacs à voiles sont passés d’un bord à l’autre. Je vous laisse j’ai encore une peu de rangement à faire ! »