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ROBIN MARAIS : « C’EST DÉJÀ UNE SUPER VICTOIRE D’ÊTRE ICI ET D’ÊTRE CINQUIÈME. »

“On a pris une troisième tempête qui était la plus impressionnante. Avec des vagues énormes.”


robin marais

22.05.2016

Robin Marais (Esprit Scout) raconte sa course


Pas de catastrophe heureusement mais plein de petits problèmes techniques. Mis bout à bout, ça finit parfois pas tomber pas loin de la catastrophe. Ça peut vite devenir compliqué quand on est en solitaire. La première dépression rencontrée a été la plus creuse et la plus vaste. C’est pas forcément celle qui a été la plus dure car elle a été au portant. On s’est retrouvé avec Edouard là dedans, tous les deux. Il y avait des rafales au dessus de 45 nœuds, c’est même monté au dessus de 50 nœuds. On faisait des surfs à plus de 20 nœuds. Ensuite, on s’est demandé si on faisait une route proche de l’orthodromie (la plus courte, ndlr) ou si l’on faisait comme Louis en descendant vers le Sud sur une trajectoire plus conservatrice. Avec Edouard, on s’est tiré la bourre pendant toute la course. On s’est un peu incités à aller au nord tous les deux et c’était une connerie. C’est là que les soucis ont commencés. J’ai perdu l’aérien ainsi que l’antenne VHF ce qui fait que je n’avais plus d’AIS, ce qui est quand même capital en solitaire. On a pris une troisième tempête qui était la plus impressionnante. Avec des vagues énormes.


Ça a été tout du long la bataille avec Edouard. Jusque là, je n’avais pas la position des autres bateaux. C’est Edouard qui m’a dit à la VHF qu’ils étaient à 30 milles dans notre Nord. C’est là que j’ai compris qu’on était dans le match.


Ce matin, j’étais déçu d’être cinquième. En voyant New York ça allait beaucoup mieux. C’est un projet lancé 1 mois et demi avant le départ. Il a fallu se qualifier, trouver des sous, bricoler. C’est déjà une super victoire d’être ici et d’être cinquième.

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