“Il ne fallait pas être totalement dans le rouge, mais savoir gérer le compromis vitesse-matériel.”
22.05.2016
Le Britannique Phil Sharp s’est octroyé la troisième marche du podium malgré sa grand-voile déchirée à 800 milles de l’arrivée à New York
« Ce fut vraiment très dur ! J’avais imaginé affronter de forts vents, mais là ce fut du très mauvais temps… Une tempête au large des Açores et deux autres coups de vent violents. Et j’ai eu beaucoup de problèmes techniques. J’ai complètement déchiré la grand-voile. Et j’ai eu des soucis avec l’énergie du bord. Mais c’était très fort d’être en tête avec Thibaut (Vauchel-Camus) et Isabelle (Joschke) pendant les trois quarts du parcours : on a fait une très belle course ensemble. C’était une balance de risques qui était très intéressante : comment pousser le bateau au maximum tout en le préservant ? Et sur mon bateau, j’ai vraiment eu beaucoup de choses qui ont cassé.
D’abord je suis très content d’être arrivé ici, à New York parce qu’à un moment, je pensais que j’arriverai après Noël ! Et en plus, je monte sur le podium. C’est incroyable parce que je n’ai eu qu’une préparation très courte. Trois semaines seulement… Je vais prendre un peu de vacances maintenant. Les derniers jours étaient complètement différents avec du vent stable sur une mer plate : c’était chouette d’être en mer, pas complètement mouillé tout le temps, sans avoir froid. C’était une belle arrivée. »