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LE BEAU PARCOURS DE LOUIS DUC

“« On arrive, avec un grand plaisir d'avoir emmené ce beau projet de l'autre côté de l'Atlantique, mais avec un petit goût qui reste amer et qui dit : il va falloir continuer encore, on va y arriver ! »”


20.05.2016


En prenant la 2ème place derrière Vauchel-Camus parmi les Class40, Louis Duc réalise un superbe parcours sur son ancien plan Lombard.


Le Normand a toujours été au combat aux côtés des leaders successifs, jusqu’à décider de partir tout seul vers le Sud-Ouest, quittant ainsi le groupe de tête pour une option qui n’a pas été loin de porter ses fruits… Car Louis Duc a marqué les esprits de la Class40 en n’hésitant pas à naviguer seul sur une route plus méridionale dès les Açores : en arrivant à New York ce vendredi 20 mai à 09h 24’ 40’’ (soit 15h 24’ 40’’ heure française), le solitaire s’adjuge la place de dauphin en 17 jours 23 heures 54 minutes 40 secondes en ayant parcouru 3 947 milles à la moyenne de 9,14 nœuds sur l’eau. Il concède au vainqueur Thibaut Vauchel-Camus 11 heures 11 minutes 44 secondes, soit une soixantaine de milles…


Outsider au départ de Plymouth en raison de l’âge de son plan Lombard (un Akilaria Mk2 mis à l’eau en 2008), Louis Duc aura été l’un des grands animateurs de The Transat bakerly en Class40. Toujours au contact du futur vainqueur lors de la première partie de la course, le skipper de Carac se démarquait déjà en abordant la dépression açorienne par une voie plus tendue, à raser le centre afin de sortir sous le trio leader (Isabelle Joschke, Phil Sharp, Thibaut Vauchel-Camus), une trentaine de milles plus au Sud. Cette option, il la confirmera les jours suivants quand le groupe de tête obliquait plein Ouest vers la zone d’exclusion des glaces, alors qu’il flirtait avec l’anticyclone.


A mi parcours, l’écart latéral atteignait ainsi 800 milles ! Mais il fallut alors à Louis Duc se recadrer vers le Nord-Ouest au passage d’une nouvelle dépression, puis louvoyer face au courant contraire du Gulf Stream. Rejeter plusieurs fois vers le Sud en raison des conditions météo, le solitaire n’arrivait pas à croiser la route des leaders, désormais un duo suite à l’abandon d’Isabelle Joschke sur voie d’eau. Et au bout de deux semaines de mer, toujours 120 milles plus méridional, le Normand conservait une position favorable pour le final quand un nouveau front passait sur la flotte, un front qui eu raison de la grand-voile du Britannique. Une grosse molle derrière ce dernier coup de vent le repositionnait dans l’axe de Thibaut Vauchel-Camus à 200 milles de l’arrivée, mais devant Phil Sharp : la hiérarchie était établie jusqu’à la ligne d’arrivée devant New York…

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