“Quand je regarde les positions des autres bateaux, je me dis que je peux tenter de viser tout de même le podium : la bataille est encore possible.”
18.05.2016
Phil Sharp raconte comment sa grand voile, pièce motrice pour rallier l’arrivée, s’est déchirée dans la journée d’hier
Phil Sharp (Clas40-Imerys) : « J’étais en proie aux turbulences des vents contraires et une partie de la grand voile s’est déchirée. C’est un sérieux problème, d’autant plus dans ces conditions : ce n’est pas possible de naviguer contre le vent avec cette configuration… Et New York se trouve à 500 milles d’où je me retrouve actuellement !
Objectif podium
Il s’agit d’une décision vraiment très difficile pour moi… De ne plus viser à la première place est très décevant mais je n’ai pas le choix. En revanche, quand je regarde les positions des autres bateaux, je me dis que je peux tenter de viser tout de même le podium : la bataille est encore possible. En ce moment, nous sommes les plus lents de la flotte mais je suis encore en mode « course » et je tente d’exploiter au maximum la vitesse du bateau, malgré la situation dans laquelle je me retrouve. Ça a été dur de digérer tout ça mais si je pouvais me retrouver sur le podium après cette mésaventure, je serai vraiment très content ! »