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Ian Lipinski (Crédit Mutuel) prend la 2e place de The Transat CIC en Class40 (avant jury) !



Il a été l’un des animateurs hors-pair de la course des Class40 aux côtés du vainqueur, Ambrogio Beccaria (Alla Grande – Pirelli). Ian Lipinski a démontré qu’il avait tout d’un grand, parvenant à tirer le meilleur d’un des premiers scows de la flotte pour tenir tête et offrir une course d’exception. Il a franchi la ligne ce vendredi à 08h08 06'' (heure française) à l’issue de 11 jours, 18 heures et 38 minutes et 6 secondes en mer.

 

SA COURSE EN CHIFFRES

Heure d'arrivée :  08h08 06'' (heure française)

Temps de course : 11 jours, 18 heures, 38 min et 6 secondes

Distance parcourue : 3259,63 milles nautiques

Ecart avec le premier : 0 jours, 2 heures, 20 minutes et 11 secondes

Vitesse moyenne (sur l’orthodromie) : 10,44 nœuds

Vitesse moyenne réelle : 11,53 noeuds

 

LE RÉCIT DE SA COURSE

 

L’histoire retiendra que trois jours après le baptême de son nouveau bateau à Lorient (n°202), Ian Lipinski a été intenable tout au long de The Transat CIC à bord de son monocoque (n°158) mis à l’eau en 2019. Ainsi s’illustrent les géants de la course au large, capables de transformer un challenge sportif en exploit à tous les égards. Le skipper de Crédit Mutuel avait pourtant connu des fortunes diverses ces derniers mois : vainqueur du Défi de l’Atlantique, 2e de la CIC Normandy Channel Race, il avait terminé 19e de la Transat Jacques Vabre – Normandie Le Havre suite à un démâtage au large de Guernesey.

 

À l’offensive dès le top départ

 

The Transat CIC tombait donc à pic en ce début de printemps pour retrouver la compétition, la confiance et l’envie d’aller de l’avant. Ian a d’abord profité de la mise à l’eau de son nouveau bateau, de la foule qui s’était massée à Lorient La Base pour le baptême et des perspectives qui accompagnent son avenir à bord de ce nouveau bateau. Tous les skippers ont d’ailleurs pu observer de près le Class40 n°202 amarré juste à côté de la passerelle que chacun devait emprunter pour rejoindre les pontons.

 

Mais Ian Lipinski n’est pas un homme du futur et son engagement s’inscrit plus que jamais dans le présent. Ainsi, dès le top départ de The Transat CIC, il se montre à l’offensive. Présent aux avant-postes, Ian prend les commandes de la course au moment de basculer d’une trajectoire Nord-Ouest à une route vers l’Ouest toute. Ian s’emploie et savoure aussi, expliquant le bonheur qu’il ressentait à glisser avec le bateau et à s’offrir des sensations uniques.

 

Un duel, du respect et le plein de confiance

 

La suite, c’est donc le duel avec Ambrogio Beccaria, auteur d’une route légèrement décalée, parfois un peu plus au Sud, parfois un peu plus Nord. Samedi dernier, l’Italien prend les commandes de la course. Pourtant, Ambrogio s'excusait presque, tout en saluant son principal rival. « Ian, c’est un grand champion. Il n’avait pas le bateau le plus rapide au reaching et au final, il a fait toute la partie au reaching en tête ! »

 

Ensuite, en longeant la zone de protection des cétacés, les skippers ont dû faire face à des zones de molles, des zones de transition, des grains, des variations de vent soudaines… En somme, il fallait constamment veiller à ses réglages, l’optimisation de ses voiles quitte à rogner sur le sommeil. Le duel Beccaria-Lipinski a rappelé, un peu, celui disputé quelques jours plus tôt par Yoann Richomme (IMOCA Paprec Arkéa) et Boris Herrmann (Malizia - Seaexplorer) en IMOCA. Ian est en effet revenu à une vingtaine de milles du leader avant de finir par céder la victoire à son rival.

 

Il n’empêche, le skipper du Class40 Crédit Mutuel vient de réaliser une prestation majuscule. The Transat CIC aura une place de choix dans son palmarès, un podium de plus comme ceux qu’il a obtenu à la Transat Jacques Vabre (1er en 2019), à la CIC Normandy Channel Race (1er en 2022, 2e en 2023), aux 1000 milles des Sables (2e en 2022), à la 40 Malouine Lamotte (3e en 2022) et au Défi Atlantique (1er en 2023). 

 

 

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