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AVARIE : Grand-voile déchirée pour Amélie Grassi sur La Boulangère Bio

Alors qu’Amélie Grassi réalise une très belle course depuis son départ de Lorient, la navigatrice a dû ralentir fortement son bateau cette nuit. Dans un départ à l’abattée, la grand-voile de La Boulangère Bio s’est déchirée sur une large surface la contraignant à ralentir le monocoque pour établir un premier état des lieux. La voile, véritable moteur du bateau et d’une surface d’environ 60m2, s’est déchirée un peu au-dessus du troisième ris sur une surface d’environ 50 cm le long de la chute et sur 1,50 mètres de long environ. Malgré cette avarie, Amélie, actuellement 7è de la flotte, poursuit sa course sur The Transat CIC vers New York.


Elle va mettre en œuvre un plan de réparation à l’aide de son équipe à terre. Elle a déjà identifié une zone durant laquelle elle naviguera dans des conditions plus maniables et pourra travailler sur sa grand-voile. Cela ne sera probablement pas possible avant 48 heures.

Depuis le bord, la skipper, qui affiche un bon moral malgré la déception, a pris le temps de nous expliquer au petit matin les conditions dans lesquelles est survenue cette avarie et les conséquences pour la course qu’elle mène avec énormément d’enthousiasme et d’envie.


Les conditions dans lesquelles la voile s’est déchirée :


« C’est arrivé à 3h30 TU. Il y avait environ 30-35 nœuds de vent et environ quatre mètres de mer. Je progressais sous petit gennaker et deux ris dans la grand-voile. Le bateau est parti à l’abattée. C’est-à-dire que dans une vague, il a pris un surf et c’est comme s’il avait pris un virage et changé subitement de côté de vent dans les voiles. Mais cela, sans que ça soit voulu ! Le pilote a récupéré seul ce départ à l’abattée. Et après tout ça, je me suis rendue compte que la voile était déchirée. »

Les conséquences de cette avarie :

« La déchirure est grosse. Je vais faire un tour de ce que j’ai à bord pour réparer. Je dois être à la limite de ce qui est nécessaire pour réparer. Plus la déchirure est grosse, plus c’est difficile d’offrir suffisamment de structure à la voile grâce à la réparation. Mais je pense que c’est possible de réparer, nous allons faire un plan. Je vais naviguer pendant deux jours uniquement avec la voile d’avant. Je vise une zone qui est à peu près sur ma route, une zone où il n’y aura pas beaucoup de vent pendant quatre heures. Quatre heures, ce n’est pas beaucoup mais je n’arrive pas à trouver mieux. Il faudra alors que je mette en œuvre la réparation à ce moment-là, en espérant que je puisse repartir à 75% du potentiel du bateau ».



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